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Historique

Un peu d’histoire…

Jadis, les gens voyageaient principalement par voie d’eau. La proximité du Lac Champlain et de la Rivière-aux-Iroquois (aujourd’hui Richelieu) amenèrent les colons à s’établir sur notre territoire. D’abords rudimentaires, les routes vinrent ensuite au gré des besoins. Des débuts difficiles certes, car tout était à construire à partir des ressources existantes. Il a donc fallu énormément de courage et de détermination à nos fondateurs. Prenons quelques instants pour imaginer ce décor, ces gens qui arrivaient pour se bâtir une vie meilleure parmi les Amérindiens qui y vivaient déjà…

Vers 1817, M. Luc Fortin, capitaine de milice, acheta un vaste terrain près du pont Warner (les terres de M. Joseph-Julien Berleur, aujourd’hui). Au fil des années, de nombreuses familles et un peu de bétail arrivèrent et c’est ainsi que l’on vit se fonder plusieurs paroisses : Saint-Alexandre, Sabrevois, Henryville, Noyan… Vers 1864, Saint-Sébastien se détacha de Henryville et l’aventure commença pour nous autour d’une modeste chapelle. La foi n’était-elle pas le pivot de la vie quotidienne pour ces valeureux pionniers?

La vie municipale s’organise peu à peu…

Notre village, de 62 179 899 mètres carrés de superficie, fut formé des concessions de Sabrevois et de Noyan. La première réunion du conseil municipal eut lieu le 8 mai 1865, au magasin général de M. Luc Lamoureux. M. Jules Fortin fut nommé maire et M. François-Joel Hamilton, secrétaire-trésorier.

Afin d’administrer ce nouveau milieu de vie, il fallait des sous, lesquels devaient nécessairement provenir des taxes, qui elles dépendaient d’une valeur foncière. Dès la 2e réunion du conseil qui eut lieu le 15 mai 1865, il fut donc décidé de nommer des estimateurs, des inspecteurs et des gardiens d’enclos.

C’est donc le 7 août qu’un premier prélèvement de taxes eut lieu au taux de 1/16 de centime par piastre d’évaluation. L’agriculture demeurait la pierre angulaire de cette économie naissante, c’était une question de survie pour tous. A cette époque, les préoccupations étaient nombreuses pour le conseil car tout était à développer: le passage d’un chemin de fer à proximité, la construction et l’entretien des routes, l’établissement d’un bureau de télégraphe, un service de base pour combattre les incendies et l’assurance mutuelle pour ceux qui n’en étaient pas épargnés, l’établissement d’une boutique de forge, d’une laiterie et fromagerie, d’un moulin à farine et pourquoi pas, d’un moulin à scie puisque la demande était là. De tous temps, il y eut des contrevenants, il fallut donc prendre les moyens pour contrôler la vente des spiritueux et aussi pour sauvegarder la morale et l’ordre public…

Répondre aux besoins et aux changements…

Les maires et les conseillers se succèdent. La vie change tranquillement, des évènements font en sorte qu’il faut répondre à des besoins différents. Par la force des choses, on doit s’informer et suivre l’actualité. Tout n’était pas instantané comme aujourd’hui, la patience était nécessaire pour en arriver à ses fins.

La tuberculose est à craindre, des mesures d’hygiène sont mises en place en cas d’épidémie. De son côté, le téléphone fait timidement son entrée. On construit aussi une salle publique, il faut donc acheter des chaises, une fournaise et des lampes à l’huile. Et ce n’était pas donné pour les moyens de l’époque. De temps à autre, on achemine une demande de subvention au député. Parfois la réponse est positive et on va de l’avant avec la modernisation. Dans le cas contraire, on reporte les projets. La guerre mondiale se fait sentir même chez nous, il faut rationner l’essence et les pneus. On se méfie de la propagande communiste, le mal doit rester à l’extérieur du pays…

La venue de l’électricité vient tout à coup bouleverser les habitudes de vie. Un vent de modernité s’installe au village et ensuite dans les rangs. La Caisse populaire commence à vendre des parts sociales. Les loisirs s’organisent grâce à beaucoup de bénévolat, il suffit d’une patinoire extérieure pour faire le bonheur de tous.

L’école centrale (aujourd’hui Édifice Saint-Joseph de l’école Capitaine Fortin) voit le jour en 1961, les enfants de tous les rangs s’y regroupent. Autrefois responsabilité individuelle, il faut maintenant procéder à la cueillette municipale des ordures. M. Jean-Paul Duval s’en occupe pour quelques années.

Un peu plus tard, du côté culturel, l’Aféas présente une demande afin qu’une bibliothèque municipale soit implantée. En 1980, logée à la salle publique, elle voit le jour. Il s’agit d’une bibliothèque affiliée à la Bibliothèque centrale de prêt de Laprairie, qui moyennant au versement d’une quote-part annuelle, donnait droit à des livraisons trimestrielles de volumes. Les livres étaient rangés sur des rayons mobiles, tout comme des valises sur roulettes… Un comité de bénévoles assure encore aujourd’hui le prêt de livres.

Toujours pimpante et fleurie grâce aux efforts de son comité d’embellissement et à la fierté de ses citoyens, la municipalité de Saint-Sébastien s’inscrit au concours provincial de Villes et villages fleuris. Elle ne tardera pas à s’y faire une place de choix, car des honneurs lui seront décernés année après année. En 1981, la construction d’un centre communautaire s’avère un point tournant pour les habitants de notre village. Désormais, le bureau municipal y sera logé et la salle publique de la rue de la Baie deviendra la caserne des pompiers. La bibliothèque prendra place dans un petit local à l’arrière de celle-ci, c’est-à-dire son lieu actuel.

Depuis quelques temps déjà, on parlait de se doter d’un réseau d’égout et d’aqueduc. Après plusieurs années de démarches, le projet se réalise en 1987. Les rues Paquette et Des Conseillers se tracent. De son côté, Hydro-Québec érige un poste et une ligne importante traversant notre municipalité. Pour compenser les désagréments que ce projet ait pu apporter, un montant est accordé à la municipalité afin d’implanter notre beau parc de l’Amitié. Quel oasis de paix pour tous encore aujourd’hui…

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En février 1988, le dessin de Mme Frieda Zitzke a été choisi pour représenter nos armoiries. Un moissonneur portant sa faucille à l’épaule entouré de gerbes de blé (culture d’autrefois) et d’épis de maïs (culture d’aujourd’hui). Nous en sommes très fiers.

Au fil des années, nos pompiers sont de mieux en mieux équipés. Des ententes d’entraide mutuelle se signent avec les municipalités environnantes. D’une part, la MRC du Haut-Richelieu présente son nouveau Schéma d’aménagement régional, de l’autre, aidé de son comité consultatif d’urbanisme, le conseil municipal rédige et adopte un plan et ses règlements de conformité.

En 1992, la municipalité se fait invitante aux nouveaux propriétaires et adopte un règlement de revitalisation, lequel accordera un crédit de taxes foncières sur les nouvelles constructions domiciliaires pour une période de trois ans. Ce règlement restera en place durant plusieurs années. Bénéficiant d’une aide municipale appréciable, la Coopérative d’habitation des Sébastinois voit aussi le jour en 1992. La rue Forget se dessine. Durant la même période, un comité des mesures d’urgence se forme afin de planifier une démarche pour mieux sécuriser la population en cas de sinistre.

La MRC du Haut-Richelieu innove encore une fois. Nous parlons maintenant de collecte sélective des déchets domestiques. La municipalité de Saint-Sébastien participera au projet pilote. Lentement mais sûrement notre municipalité encourage de nouvelles habitudes de consommation plus écologiques. Dans un autre ordre d’idées, le réseau d’aqueduc se prolongera sur les rangs de la Baie et ensuite des Dussault.

Janvier 1998, une tempête de verglas s’abat sur la région, laissant les lieux dans un état plutôt lamentable. Forcée de se débrouiller avec les moyens du bord, notre population s’en sort assez bien. Il faut se serrer les coudes et travailler tous ensemble. Pour faire face à la situation, le conseil municipal compte sur l’ingéniosité et la débrouillardise de ses ressources locales. De l’aide gouvernementale vient aussi supporter les efforts des travailleurs de dernière heure qui soulagent comme ils le peuvent les besoins de base. Tout compte fait, chacun s’en sort plus résistant et plus avisé. On parlera désormais du service d’urgence 911.

En 1999, on dote le bureau municipal d’ordinateurs. Économie de main d’oeuvre et de paperasse? L’avenir seul nous le dira… L’Internet fait aussi son entrée et promet une belle ouverture sur le monde. Grâce à l’encouragement de la Caisse Desjardins et du conseil municipal, Madame Louise Thibodeau ouvre une maison de quartier ou les jeunes et moins jeunes peuvent se rencontrer pour des activités. Malgré tous les efforts investis, le projet ne bénéficiera pas d’une très longue vie.

Désormais, l’entretien des cours d’eau est sous la juridiction de la MRC du Haut-Richelieu.
Quelques années plus tard, la MRC adoptera son Schéma de couverture de risques en matière d’incendie. La municipalité aura par la suite le devoir de s’y conformer. Il ne sera pas facile de rencontrer les normes de performance demandées.

En 2006, un tracteur Massey-Fergusson est acheté pour les besoins municipaux. La municipalité procédera par la suite à l’achat du terrain des Loisirs pour la somme de 1.00$ afin d’y construire un garage municipal, situé tout près du chalet des loisirs. Peu à peu, ce garage sera équipé pour répondre adéquatement aux besoins des employés de l’entretien. Graduellement, la municipalité se verra confrontée à l’essoufflement de ses bénévoles, plus spécialement au niveau du loisir. Elle s’orientera donc vers une administration des activités récréatives, supportée par un comité de quelques personnes intéressées à participer de façon sporadique ou régulière.

En 2007, quelques citoyens des environs se réunissent afin de discuter des problèmes reliés à la pénurie de médecins et à la dégradation des services de santé. Les idées se concrétisent car La Coopérative de Santé Lac Champlain voit le jour à Venise. Elle compte encore aujourd’hui sur la fidélité de ses membres pour sauvegarder la qualité des soins prodigués.

À la fin de l’année 2007, la municipalité fait l’acquisition d’un camion Unité de secours pour le service d’incendie. Quelques années auparavant, elle avait acquis une citerne et un camion porteur.

En 2008, sous la compétence de la MRC du Haut-Richelieu, se tisse un réseau régional de l’Internet haute-vitesse par micro-ondes. Avec la collaboration active du personnel municipal, le service se stabilise progressivement. C’est en 2008 également, qu’un conseiller municipal, M. Michel Morin, est autorisé à célébrer des mariages civils.

En 2009, une gloriette est construite dans le parc de l’Amitié grâce à la participation financière de Trans-Canada Pipelines. En 2010, un comité est formé pour planifier la construction d’une patinoire multifonctionnelle et une demande de subvention est acheminée dans le cadre du Programme d’infrastructures de Loisirs. Cette patinoire sera terminée en octobre 2010.

L’énergie éolienne fait discuter les gens. Le conseil municipal adopte un règlement d’implantation à cet effet. Un projet de parc éolien est déposé officiellement auprès du conseil municipal . Les développements restent à suivre pour le moment. Dans un tout autre ordre d’idées et puisqu’il faut se conformer aux normes du Schéma de couverture de risques en matière d’incendie, la municipalité planifie l’achat d’un camion autopompe.

La municipalité a maintenant son site Web et l’étoffe graduellement afin d’intéresser les cyber-visiteurs à mieux la connaître.